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Mucoviscidose : 1 mot qui changea notre vie (lettre à mon fils)

Je vous laisse ce soir avec le témoignage plein d’amour de Charlotte, maman du petit garçon atteint de la Mucovisidose.

Mucoviscidose : 1 mot qui changea notre vie (lettre à mon fils)

Tu es né le 5 janvier 2016 à 12h21. Tu étais tellement beau. Ca faisait 9 mois que nous cohabitions et après des heures de travail, tu es là tout contre moi. Nous sommes tellement heureux. Ma voix t’ apaise déjà. C’est magique, nous sommes sur un petit nuage. Toute la famille est venue pour te rencontrer. Je vis un rêve. Les jours passent, nous sortons de la clinque et nous commençons à prendre nos marques à trois. Nous sommes fatigués, mais tellement comblés. Seulement, tu pleures, tu pleures beaucoup. On dirait que ton ventre te fait beaucoup souffrir, ce n’est que des coliques. Nous commençons quand même à nous inquiéter.

Nous sommes le 1er février 2017. Mon téléphone sonna. C’ est l’hôpital, ils veulent te voir rapidement, demain, des histoires de résultats anormaux au test de Guitry. Quoi ? Mais pourquoi ? Non pas toi. On essaye de rester calme, je t’ amènerai demain avec Marraine. Papa travail et il ne faut pas s’inquiéter pour rien.
Le lendemain, le 2 février 2017 : c’ est aujourd’hui ! Nous rentrons dans cet hôpital, j’ avais envie de hurler.
Nous sommes très bien pris en charge, on nous connaît :  » Vous êtes les parents d’ Ethan » ! On nous installe. 
Bon ca suffit la, je demande  » Pourquoi, on est là ? » , et il me répondit  » Le médecin va venir Madame ».

Ok, je t’installe. Je pense que toute ma vie, j’aurai en tête cette image : tu étais endormi dans ce lit d’hôpital, immense pour toi tellement que les barreaux faisait penser à une cage et cette vue de l’hôpital en arrière. 
Je pleurais sans savoir, je savais : tes maux de ventre et ta peau salée en disaient long.
Le Médecin est rentré et il a dit  » Bonjour Madame, je suis le Médecin, je suis sur de ce que je vais vous dire votre fils est atteint de MUCOVISCIDOSE ! Non !!!!

Pourquoi, mais pourquoi ? J’ ai hurlé et j’ai pleuré !!!! Non !!! Mon bébé !!!!
Sans laisser place aux doutes, tout s’ éclaira et tout s’expliqua. Nous avons dû le dire à papa et toute la famille. 
Nous sommes passé et nous passeront encore des moments difficiles.

Ce 2 février a changé notre vie, notre perceptive. Nous vivons maintenant aux rythmes des médicaments et du Kiné. Nous nettoyons la maison à la javel. Nous faisons déchausser les invités en rentrant et leur faisons mettre des masques lorqu’ils sont malades. Nous surveillons les épidémies Hivernal.
Notre vie passe en second car notre combat, c’est toi. Tu nous le rends bien !
Alors, sache mon fils que je serai toujours là pour toi. Mon plus beau cadeau, c’ est ton sourire.
Je n’ accepterai jamais la maladie, mais j’ apprends à vivre avec. Tu es ma plus belle réussite et je t’aime au-delà des étoiles.

Maman 
Charlotte MATHIEU ( 31)

Remerciements : Au CRCM pédiatrique de Toulouse, À nos familles et Amis (merci de nous supporter)
Et à  » Vaincre La mucoviscidose  » : « Combattre aujourd’hui pour guérir demain » 

 

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Publié dans Ma vie de maman

Dépêche-toi !

-Avant…

L’horloge tourne, elle ne s’arrête pas ! Non jamais… Pire, elle avance, trop vite parfois.

Je me réveille, j’ouvre à peine les yeux que ma première pensée est pour elle.

L’heure !

J’ai dormi 5 min de plus que d’habitude…

J’ai déjà les gouttes sur mon front rien que d’imaginer être en retard !

Pourtant, je ne suis pas une working girl, avec son agenda sous le nez. Je n’ai pas de rendez-vous, je n’ai pas de réunion matinale, ni de métro à prendre… Non-rien de tout ça…

Je m’efforce de réveiller ma fille en douceur, je prends le temps de l’embrasser, de lui faire des câlins…

J’aime ces moments-là.

Mais une fois réveillée et dans le salon, c’est la course ! Le Grand Prix F1 de Monaco, vous connaissez ? Ben, c’est moi.

Mes phrases commencent toujours par…

Dépêche-toi, on va être en retard.

Dépêche-toi manges ton petit-déjeuner.

Dépêche-toi de marcher plus vite l’école va bientôt fermer.

Quand je fais un pa, elle, doit en faire 3 ou 4 pour garder mon rythme. Le bras tendu, je ne la vois pas dernière moi.

Mon rythme, elle le vit ou plutôt elle le subit.

À 3 ans et demi, on n’a pas la conscience du temps qui passe réellement. C’est bien mieux comme ça, elle oublie ce qu’elle a mangé le midi, mais elle peut me raconter une histoire qui s’est passée il y a 3 mois…
C’est elle qui a raison !

Quand je la laisse devant le portail de l’école, sa journée n’a pas encore commencé, qu’elle est déjà fatiguée. Elle a encore le courage et l’envie de me serrer dans ses bras pour me dire à tout à l’heure maman, je t’aime…

Le soir, ce n’est guère mieux…

Dépêche-toi vas brosser tes dents.

Dépêche-toi vas te mettre au lit.

On est bien d’accord qu’elle n’allait pas plus vite…

Simplement parce à son âge, on n’est pas robotamisé. Elle prend son temps parce qu’elle ne peut pas faire autrement.

C’est elle qui a raison !

Le plus effrayant, c’est que je prononçais ses phrases

plus souvent que les mots “je t’aime…

Un matin comme les autres, j’ai surpris ma fille parlait à son doudou!

« Doudoune dépêches toi un peu sinon maman va encore nous disputer ! C’est à cause de toi, on va être en retard « 

Je me suis sentie tellement bête, je me suis senti toute petite comparé à ses 3 ans et demi.

En marchant pour l’école, j’ai dû faire de tout petit pa pour rester à son rythme.Je lui ai caressé son pouce en serrant sa main.

Je la regardais discrètement sourire et être heureuse. Ne pas se presser, aller à son rythme, prendre le temps de regarder et d’aimer la vie…

Ce matin-là au portail, je lui ai demandé pardon, qu’à présent, on allait prendre notre temps et que

Finalement, c’est elle qui avait raison !

 

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Publié dans Témoignages

La dépression post partum! (Témoignage)

 

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Image: gynandco.fr/

Bébé est arrivé, vous avez tout préparé pour son arrivé et l’accueillir dans les meilleures conditions. Mais un visiteur surprenant et importun s’est invité : la dépression post-partum! 
Laura , 38 ans, est une mère et écrivain,  avant la naissance de sa fille Lana de 19 mois aujourd’hui, Laura était active, heureuse et épanouie dans sa vie personnelle et professionnelle… Elle a rapidement perdu, l’ énergie et l’ intérêt pour les activités qui auparavant l’excitait. Après un accouchement compliqué, une césarienne qui a conduit sa fille dans l’unité néonatale de soins intensifs, mais également des soucis supplémentaires associés à des coliques du nouveau-né. Laura a commencé à éprouver un sentiment croissant que quelque chose n’allait pas.

« Je ne connaissais pas la dépression post -partum pourtant, c’est ce qui m’est arrivait jusqu’à l’âge de 12 mois environ de ma fille.« 

Toutes ces choses que mes copines mamans font comme les ballades en poussettes ou regarder son bébé dans les yeux avec un grand sourire… Pour moi, c’ était impossible. J’étais devenu un robot qui devait faire les choses… Lui donner à manger, lui prendre son bain, réussir à l’endormir. Rien était fait avec envie, j’étais obligée de le faire alors je le faisais ! Le reste du temps elle restait dans son lit !

 Mon mari a senti que quelque chose n’allait pas ! Il était impuissant face à ma détresse ! Quand je regardais ma fille avec mon mari durant leur moment de complicité, je partais me réfugier dans la salle de bains pour m’effondrer en larmes. Il s’occupait tellement bien de Lana, tout était si simple pour lui, tout me renvoyait à ma défaillance…

Tout me peser énormément, j’étais tout simplement épuisée ! J’étais devenue un monstre aux yeux de mon marin, enfin, c’est ce que j’imaginais ! J’avais tellement honte de n’avoir pas envie de m’occuper de ma fille ! Je lui en voulais.. c‘était à cause d’elle cette situation! 

Tout se refermer autour de moi ! Ma famille ne me comprenait pas ! Mes copines ont fui en courant ! La dépression fait peur, mais elle n’est pas contagieuse ! 

Lana a grandi… Elle a soufflé sa première bougie ! Ce jour-là, j’ai eu un déclic ! Je l’ai regardé pour la première fois avec amour et tendresse. J’ai réalisé que j’avais perdu 1 an avec ma fille. Ce petit bout aux grands yeux noisette avait 1 an ! Je suis certaine que ma fille a senti ce déclic dans ma tête. Elle marchait à peine depuis quelques jours et elle s’est littéralement jetée dans mes bras. J’ai accouché de ma fille ce jour-là ! 

Malgré son impuissance face à ma détresse, mon mari a été d’un grand soutien. Nous avons pris rendez-vous chez un médecin deux semaines plus tard. Il m’a permis de me sentir mieux, de mettre des mots à mes maux.  Je n’avais plus honte enfin!

Il m’a fallu 1 an, 12 mois, 365 jours pour me sentir bien dans ma tête et dans mon corps. J’étais enfin prête à ouvrir mon cœur à celle qui compte le plus dans ma vie : ma fille ! Je l’aimais avant, je l’ai toujours aimé, mais je n’arrivais pas à lui montrer. 

Aujourd’hui, Lana a 19 mois, elle est mon bonheur au quotidien, elle est toute ma vie ! Je continue à voir cet homme qui me fait du bien, j’en ai encore besoin, car j’ai encore beaucoup de culpabilité face à cette première année, mais j’avance doucement, mais surement. 

J’ai encore peur aujourd’hui, mon mari et moi souhaitons avoir un deuxième enfant, mais cette peur me paralyse en pensant que ça pourrait arriver encore une fois. Je n’ai pas envie de faire revivre ça à mon bébé. Je suis encore fragile. Mais je sais que le temps m’aidera, je sais que mon mari et Lana sont là. 

J’aimerais dire à toutes ces femmes et ces hommes qui sont dans la même situation. Faites-vous aidez ! Parlez, n’ayez pas honte ! Ne restez pas seule face à cette montagne, ne perdez pas de temps… Parce que de l’autre côté de la montagne, c’est beau, c’est l’amour, c’est la vie ! 

Laura.

Merci Laura pour ce témoignage ! Si vous aussi, vous souhaitez partager votre témoignage de la dépression post-partum, vous pouvez m’envoyer votre témoignage en anonyme, pour que ce sujet ne soit plus un tabou! 

 

 

 

 

 

 

 

Publié dans Un peu de moi

Il en faudra du temps encore maman

Il en faudra du temps encore maman. Hier encore je n’étais qu’une enfant. Des moments, des instants de vies qui refont surface.
Je me rappelle jouer aux poupées dans un coin de la maison, pendant que maman préparer à manger. Je me souviens de l’odeur du repas… de son odeur.
Chaque souvenirs sont différents, je peux avoir 5 ans et un autre 20.

Je suis là petite fille qui a peur du noir, je suis là jeune fille qui sort un peu trop tard le soir, je suis une jeune femme qui va devenir mère pour la première fois….

Chacun de ses moments me ramènent à toi.

Et puis d’un coup j’ouvre les yeux, je suis là, j’ai pris sa place. Je ne suis plus cette petite fille mais cette mère qui regarde ses enfants avec le même amour.

J’aime tellement ces moments d’absence,  je ferme les yeux et je m’évade dans un autre monde hors du temps, je pars la rejoindre.
Je sais que ça ne durera pas longtemps…mais ai-je vraiment le choix?

Parce qu’il ne me reste plus que ça, maman.

Il y a des jours où tout te semble normal de l’extérieur, sourire aux lèvres, tu fais ce que tu dois faire. Tu vis.

Puis… sans trop comprendre çà bascule de l’autre côté …tu n’as qu’une seule envie… rester au fond de ton lit pour la rejoindre encore un peu.

Ces jours là, tu ne vois plus rien autour de toi, il y a beau avoir du monde, du bruit… des personnes qui t’aiment et qui essaient de te faire revenir à la surface du monde réel. Il n’y a rien à faire…

Tu te raccroches à un message sur ton répondeur, que tu n’as jamais pu réécouter. Mais ça te rassure de le savoir là.

Tu te rends compte, qu’il y a encore beaucoup de chemin à parcourir… qu’il en faudra encore du temps pour panser tes blessures.

Guerrir de l’absence de celle qui t’a aimé plus qu’elle même. Qui t’a aimé si fort même avec tes défauts, surtout avec tes défauts…

Supporter les autres dire qu’ils vont encore manger chez leur mère ce midi et qu’ils s’en seraient bien passé.

Quand toi tu sais que la tienne c’est au cimetière que tu iras la voir…

Il en faudra encore du temps maman…

 

 

 

Publié dans Petite Pensée

Petite pensée #2

Aujourd’hui c’est ma fête ! Alors je vais partager ce que j’ai sur le cœur… Mon blog, ma page j’y tiens énormément. Pourquoi ? Parce que je partage avec vous des petits bouts de moi, des petits bout de mes enfants, de ma famille. On a souvent l’impression que ma vie est parfaite avec de jolies photos vacances, de très beaux cadeaux offerts par des marques.

Je reçois énormément de messages me disant que j’ai de la chance…

Que ma famille est parfaite… Sachez que je vous montre ici ce que je veux bien vous montrer… Même si je suis vraiment sincère avec vous. Il y a beaucoup de choses que je ne dis pas, je m’abstiens, je me retiens.

J’ai traversé beaucoup de moments difficiles, et j’en traverse encore aujourd’hui. Comme nous toutes, je craque parfois, souvent… Je tombe et je me relève… J’aime mes enfants! Ils sont ma force, ma raison d’être. Je suis une maman, avec ses qualités et ses énormes défauts.

Je suis une maman qui pleure en cachette, qui rit devant ses enfants… Je suis une maman stressée, fatiguée… Je suis une maman malade qui tente bien que mal d’affronter sa journée comme des millions d’autres…

Je suis tout simplement une maman comme vous ! 😘 Merci et bonne fête à toutes

Chris

Publié dans Petite Pensée

Petite pensée

Petite pensée…

Ce qui est merveilleux depuis que je suis maman, c’est que je sais me contenter de peu… Une douche de 8 min reste un cadeau.

S’asseoir 10 min pour feuilleter un livre relève d’un exploit. Sortir seule faire les courses n’est plus une corvée, mais une grande bouffée d’oxygène.

Vraiment entre nous, plus besoin de dépenser toutes ses économies pour partir en vacances… Une douche, un canapé, un livre et quelques chips suffisent ! Être une mère ça change une vie…

Publié dans Ma vie de maman

La grasse matinée cette garce qui ne veut pas de moi !

10584036_819160748168450_5336252069304042655_nAvant, c’était tes parents qui meugler après toi le matin pour que tu bouges tes fesses de ton lit ! ( heureusement que tu peux te venger aujourd’hui avec tes gosses )

Maintenant , c’est tes enfants qui meuglent, pour que ton lit et toi, vous vous séparez !

Tes enfants sont encore plus vicieux… Car eux ne veulent pas se réveiller les matins de la semaine, quand c’est l’heure de l’école, mais ils prennent un malin plaisir à te réveiller à 5h 37 le week-end !

On sait dès le départ à la maternité, que la grasse mat et toi, c’est la fin d’une belle histoire d’amour…

À 3 mois, c’est les RGO

À à 3 ans, c’est les cauchemars

À 16 ans, c’est  » allo maman la teuf est fini, tu viens me chercher ? « 

À 18 ans, ils ne t’appelleront plus… et là, je pense que c’est pire !

Vous savez que d’après un sondage qui vient de moi lol si vous demandez à une maman qu’est-ce qui lui manque le plus depuis qu’elle est maman ? Elle vous répondra : DORMIR !

Non décidément la grasse mat, elle ne veut vraiment pas de moi !

Je finirai par cette citation :
Ceux qui disent dormir comme un bébé, en général, n’en ont pas.

Leo Burke

Courage !

Publié dans Ma vie de maman

Je ne suis pas tous les jours une maman qui déchire!

Le droit à l’erreur

Je voudrais savoir me calmer parfois.

Je voudrais arrêter de crier souvent.

Je voudrais garder les choses pour moi, pour ne pas vous blessez.

Je ne voudrais plus me prendre la tête pour des conneries qui n’en veulent pas la peine.

Je voudrais tellement que vous soyez fière de moi !

Mais voilà parfois, je fais encore des erreurs.

Comme la fois où je t’ai dit cette phrase que je mettais promise de ne jamais te dire.

Je l’ai de suite regretté et je n’ai même pas eu le courage de te regarder.

Bien-sûr que je ne le pensais pas, pardonne moi mon grand bébé.

C’est dur d’admettre qu’on puisse faire des erreurs quand ça vous concerne .

J’aimerai être parfaite pour vous, pour que vous n’ayez pas à souffrir de mes choix.

Je voudrais tellement vous protégez.

Je ne suis pas tous les jours une maman qui déchire…
Mais en échange je vous fais la promesse de vous laissez le droit à l’erreur.

Le droit de vous tromper.

Le droit d’ apprendre de vos erreurs et d’avoir envie de recommencer.

Sans jamais vous jugez.

Votre maman d’amour

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Publié dans Ma vie de maman

Wonder woman, des sensations fortes, tu auras!

Avant quand j’étais une jeune femme sans enfant, j’étais une vraie aventurière…

Adepte des sensations forte, je prenais des risques dans ma vie !

– Saut à l’élastique, je l’ai fait !

– Prendre mon sac à dos et partir en voyage seule dans un autre pays, je l’ai fait!

– Dépenser ma paie en fringues et manger des patates jusqu’à la fin du mois je l’ai fait aussi!

Aujourd’hui je suis maman et je continue à aimer les sensations fortes, mais d’une autre manière on va dire..

Voici quelques exemples :

Sortir au resto avec bébé !Crise de pleurs, nourriture par terre, regards des gens qui sembleraient n’avoir jamais eu d’enfant!

Faire des courses dans un hypermarché ! Le même regard des gens, qui te font dire que tu es la plus mauvaise mère du monde ! Sans compter les kilomètres que tu parcoures pour récupérer la plus petite!Ahhh les laisser/ glisser c’est aussi sympa quand elle décide de faire la serpillère!

Aller faire son marché sans la poussette ! Tu as essayais ? Ahh ben ça pour un marché, tu marches!

Diner chez des amis avec tes enfants, qui eux n’en ont pas! Bizarrement tu rigoles, tu rigoles jaune mais tu rigoles! Tu as au préalable préparer ton coup, en t’enfilant 3 mojitos à l’apéro!

Les soirées télé sur ton canapé devant Joséphine ange gardien!

Oui oui, ma vie d’aujourd’hui est pleine de risques!

Mais le pire dans tout ça s’est que pour rien au monde j’échangerai ma vie d’avant!

Parce qu’une wonder woman tu seras!

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Publié dans Témoignages

Je laisse la plume à une maman courage!

Comme vous le savez, je laisse souvent la plume à mes lectrices, pour raconter ce qu’elles ont sur le cœur!

Voici le témoignage d’une maman:
Cela fera 12 ans en janvier, je venais de me marier, j’ai mis au monde mon petit ange. Une magnifique petite brunette. Ma deuxième fille. Quatre mois plus tard, on découvre qu’elle a une cardiopathie congénitale sévère. Opération en urgence à Paris. En décembre 2005, née ma troisième fille,une blondinette, ma louloute, cette fois! Mais 19 jours plus tard, mon petit ange doit être hospitaliser d’urgence!

Son cœur ne tiens plus et une maladie pulmonaire s’est greffée dessus! Il a fallu trouver à faire garder ma louloute tous les jours pour pouvoir être auprès d’elle en réanimation! Mon mari et moi ne dormions que 3h par nuit car la journée on était à l’hôpital et la nuit, louloute pleurait en permanence!!

Tout cela a durée jusqu’à ce troisième jour de janvier 2006, ou mon petit ange est décédée dans mes bras tôt le matin. Depuis ce jour, je ne vis plus mais survie grâce à mes deux filles et à mon Loulou, ne en 2007. Un magnifique petit blondinet. À ses deux ans, on découvre qu’il a des troubles autistiques!!! La je craque!! C’est trop!
Je décide alors de retravailler pour me changer les idées! Nous avons passer les premiers test d’autistes jeudi et faudra en refaire dans un mois pour un verdict final en décembre! Pour lui, mon mari et moi sommes seul! Aucune aide ni financière ni autre…
J’ai peut être fait une connerie en me lançant trop dans le boulot ! Je suis embauchée dans deux sociétés d’aide à domicile pour avoir au total 30h par semaine de boulot! Ça me plait.

Mais la je sature de fatigue! Ma surdité en a pris un coup. 

Avec tout ça elle s’est aggravée! J’ai eu mes nouvelles prothèses auditives aujourd’hui!  Maintenant va falloir trouver l’argent qu’il manque pour finir de payer.  Donc encore plus travailler!
Des amies me disent que je suis solide, très courageuse, mais moi je ne le pense pas.

Je veux juste être, malgré tout ce qu’on a vécu, une maman comme les autres! Sans être juger , sans avoir à supporter les moqueries régulières sur ma surdité ou le handicap de mon fils! Je veux être une femme, une maman comme les autres…

Merci pour ce témoignage émouvant, je pense que tes amies ont raison, tu es une maman comme les autres mais avec plus de courage…