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La décision la plus difficile de notre vie…

Voici mon témoignage.

Je suis maman d’une petite princesse qui va bientôt avoir 3 ans et donc qui rentre à l’école en septembre.

Avec mon mari nous avons décidé de remettre le couvert lol en juin 2013 j’étais enceinte de mon deuxième, tout allait bien.

J’ai fait mon écho du 2e trimestre car ma gygy a découvert un souci au niveau du fémur, c’était en novembre 2013.

J’ai été voir un gygy qui m’a fait une écho 3D et qui a confirmé le souci.

Le pronostique était soit mon petit garçon était trop petit soit atteint d’une maladie dont il ne savait pas le nom.

J’ai eu une amnio et les résultats étaient bons. J’ai refait une écho en décembre, il continuait toujours a grandir même plus qu’il ne l’aurai penser.

Je devais faire un irm.

J’ai donc fait l’irm début janvier et là le verdict est tombé… Mon fils était atteint d’une maladie osseuse constitutionnelle.

Les médecins nous ont dits que notre fils n’a pas de place pour développer ses poumons et qu’il aura des gros soucis pour marcher s’il aurai pu marcher un jour…

On a appris qu’il n’aurait vécu que quelques heures ou quelques jours.

J’ai été très soutenu par mon mari.

Avec mon mari, nous avons donc pris la décision la plus dure de notre vie, j’ai eu une IMG le 27 janvier 2014 ou j’ai pu voir mon petit ange si beau…

Les médecins me conseillent d’essayer de refaire un bébé et de ne pas trop attendre, que feriez vous a ma place ?

Sachant que je suis prise entre deux chaises, car je veux un bébé et je n’en veux pas, mon mari et ma fille désirent aussi un bébé.

Avez-vous déjà vécu la même situation ?

Vos commentaires sont les bienvenus…

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Une anonyme

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Témoignage parcours PMA

Suite à une Endométriose détectée 2 ans après le début des essais bébé 1, nous avons été dirigés vers un centre PMA.

J’ai subi une kystectomie   puis s’en est s’ uivi 3 IACs et 2 FIVs et enfin, après 18 mois de traitements (et 20 kilos dans les dents ) le résultat positif de la prise de sang nous comble de joie!

Une grossesse magique, un accouchement parfait et une petite fille qui nous comble depuis plus de 3 ans !

Alors que nous avions décidé de repartir sur les traitements une fois que la « grande » serait à l’école.

La nature en a voulu autrement et nous a offert un bébé surprise (mon bébé bio )

2e grossesse idyllique, 2e accouchement parfait et un petit bonhomme qui a aujourd’hui 5 mois et demi!

A toutes celles qui passent par la PMA je souhaite bon courage, la route est longue et sinueuse mais le résultat est tout simplement magique.

Aurélie

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Témoignage

Mon témoignage somme toute pas aussi spécial que certains mais c’est le mien  et il est long
« J’ai rencontré mon homme par hasard au détour de la toile, tombée amoureuse de sa voix pleine de soleil. Un 1er regard sur un quai de gare qui fait dire que « c’est lui »…. Je deviens marâtre avant d’être mère car il a 2 magnifiques garçons
On décide très vite de faire un bb mais ce bb mettra 11mois a s’installé au creux de mon ventre.
et nous voilà parti pour 9 mois (enfin non 8) de bonheur, de félicité, de sérénité entre coupés de km à faire en voiture parce que papa et maman ne vivent pas ensembles. On s’installe ensemble pour le réveillon, on ben faut bien défaire les cartons, rdv un vendredi tout va bien, col fermé. Mardi matin, couchée 00h00, levée 00h05, ben oui j’arrive pas à dormir et je sais que c’est pour cette nuit avec 3 semaines d’avance. Les contractions se rapprochent, je crépie les toilettes, je perds le BM, téléphone à la maternité à 4h00, préparation de la valise en 4ème vitesse car ils m’attendent tout ça avec des contractions toutes les 5min. arrivés aux urgences à 5h, porte fermée  et les contractions sont passés à toutes les 2min. on nous ouvre enfin après 7min d’attention qui me paraissent des années.
Osculation, je suis ouverte à 5cm c’est donc parti pour la grande aventure.
Pause de la péridurale à 7h, … on laisse faire bébé… 8h20, il faut pousser car bébé n’y arrive plus tout seul et s’affaibli. OK ben c pas gagné après une nuit blanche.
2 / 3 poussées et un cri, oh quel cri magnifique… mais le plus magnifique reste à venir…
Mon homme qui m’annonce « Oh ma puce, tu m’as donné une princesse ! »
Ma puce vient d’avoir 11mois et on décide de lui faire un petit frère ou une petite sœur… difficile car ça marche pas malgré que rien ne cloche chez aucun de nous deux. Les gynéco ne veulent pas nous aider. Pendant cette période d’attente de 24mois, on doit laisser notre maison, on se retrouve sans toit mais mon grd-père nous ouvre ses portes, déménagement à faire avec une petite de 2ans. On trouve après 5mois de collocation difficile, une maison, je trouve un travail et….. Je tombe enceinte !
Même grossesse facile, sans complication sauf à la fin avec la fatigue et la chaleur mon col s’ouvre à 7mois ½ donc repos. Je mènerai cette grossesse jusqu’à 39sa pour donner naissance à un petit mec sans pousser, sans rien faire…. Mais mon mari a failli le voir atterrir sur le carrelage tellement il a pris de cours la sage-femme.
On est heureux avec nos 2 enfants mais l’envie d’un petit 3ème se fait vite sentir, comme on a eu du mal à avoir le 2nd on se décide alors qu’il a 6 mois, et miracle… seulement 4 mois après bb est là.
1ère visite car perte de sang à 6sa… mais malheureusement au 1er coup d’œil on ne voit rien… faudra revenir. Mais il regarde encore et là « surprise ils sont deux ! » pardon… et bien oui 2 petits points clignotent à l’écran, 2 petits cœurs battent dans mon ventre.
Grossesse très surveillée du fait de sa gémellité, ce coup si on décide de savoir si ce sont des filles, des garçons ou les deux qui se cachent là juste sous mon nombril… et voilà que 2 princesses sont entrain de se faire belle pour rencontrer leur famille.
à 33sa, voilà que je perds du sang, mon gynéco étant en vacances, je cours (ou presque) aux urgences. On me garde ! On me met sous perfusion pour arrêter le peu de contractions (que je ne sens pas) que j’ai, on me fait les piq-piq pour la maturation des poumons. Mais pas d’estimation du poids des bb. Je pleure pendant 10jours à cause de la douleur de la perfusion, de ce bon dieu de produit qu’on m’infiltre dans les veines et qui me fait souffrir. Seul moment de bonheur, les sms, mms que m’envoi mon mari, les petits mots de mes grands qu’il filme pour moi.
Ma plus grosse déception, ne pas être présente pour les 5ans que ma grande.
On m’envoi un psy car je suis littéralement entrain de péter un câble. J’arrive enfin à me faire attendre, ce ne sont pas les contractions qui me font mal mais votre produit pour arrêter ces dites contractions. Le gynéco de garde décide enfin de faire une écho de contrôle et… à 34sa mes filles sont estimées à 2.500kg chacune, elles craignent rien, elles peuvent sortir.
J’impose d’être sevrée de la perf en 2h car sinon j’arrache tout. On me garde en observation encore pendant 2 jours et je peux rentrer.
Je prends rdv avec mon gynéco quelques jours après qui m’annonce que je peux lâché prise, qu’elles peuvent venir. Elles se décideront 1 semaine après soit à 35sa et 5jours, la 1ère comme une lettre à la poste après une fissure de sa poche et 6h50 de travail, la 2nde après une manœuvre de grande extraction avec passage par les pieds, 10min plutard. Après seulement 1h de couveuse, j’ai pu les prendre dans mes bras.
Aujourd’hui je suis la plus heureuse des mamans avec ma petite tribu »
Désolée pour ce roman, mais ma vie est telle un beau livre pour moi !

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Une maman tout simplement

Je m’appelle Aurélie, et mon fils n’est pas encore mon fils. Il l’est pour moi mais pas aux yeux de la loi, car sa maman et moi sommes deux femmes, et qu’aujourd’hui en France -bien que la justice ait fait entendre que les couples homosexuels avaient des droits à ce niveau là- rien n’est encore joué pour nous. 

Ma compagne et moi sommes ensembles depuis 10 ans maintenant et le désire d’enfant s’était assez vite manifesté « on verra comment on fera ». Sauf que l’aventure a duré des années… nous avons mis 5 ans avant qu’Eliott ne vienne au monde. 5 ans de doutes, de galères, d’incompréhensions, d’essais ratés…. Pour avoir une amie qui a subit les traitements pour les FIV, je me doute que ça doit être moins pénible physiquement. Mais nous avons eu notre lot également. 

Nous avons commencé avec un de mes meilleur ami avec ce qu’on appelle une fécondation artisanale. Pour la faire courte, il venait à la maison avec un petit pot stérile contenant sa semence, et nous nous chargions du reste ma compagne et moi. Pendant 3 ans et demi, nous avons essayé. 4 prises de sang négatives. Que faisions-nous de mal? Pourquoi n’avions-nous pas droit nous aussi à ce bonheur ? Nous avons été voir une gynécologue pour chercher de l’aide. Elle nous a dit que pour avoir un bébé il fallait « être un homme et une femme ». Devant tant d’etroitesse, nous avons quitté son cabinet sans attendre. La suivant a été très gentille. Elle a compris notre situation, et nous a donné quelques tuyaux comme faire un spermogramme pour mon ami, et une écho pelvienne pour ma compagne, histoire qu’on sache lequel des deux (ou les deux?) avait un souci. Au final, il s’est révélé que mon mon meilleur ami qui tentait si gentillement de nous aider depuis tant d’années, était stérile. Je me souviens ne pas avoir tenue. Je suis sortis du cabinet en larmes, une boule dans la gorge. Je n’arrivais pas y croire…. le sort s’acharnait. Qui accepterait de nous aider?? Nous avons pensé l’espace d’un instant, à faire un crédit pour financer les inséminations artificielles en Espagne, ou en Belgique… et c’est là qu’est apparu notre sauveur.

Un de mes meilleurs amis du lycée que j’avais retrouvé quelques mois auparavant grâce à Facebook, m’a téléphoné quelques minutes après que nous soyons sorties de chez la gynécologue, me proposant de passer l’après midi chez lui pour discuter un peu de tout et de rien. J’ai accepté, et sans grand espoir, je lui ai demandé. Sa femme, lui a dit « si tu fais ça, tu es mon héro ». Nous avons essayé 2 fois pendant l’ovulation de ma compagne en décembre 2012. Le 24 décembre, jour de Noël, nous recevions notre plus beau cadeau: une prise de sang positive. L’embryon s’est accroché, et chaque jour je lui parlais, lui demandant de rester avec nous, lui affirmant inlassablement que nous avions tant d’amour à lui donner. 

Petit bout s’est accroché. Nous avons vécu cette grossesse à fond, sans nous mettre de barrière, sans se dire que telle ou telle chose nous porterait la poisse (nous n’avons pas attendu 3 mois pour annoncer la bonne nouvelle à la famille et aux amis). A sa naissance, jai vécu chaque seconde avec ma compagne, l’accompagnant comme si j’accouchais moi aussi. Elle dit d’ailleurs « notre accouchement » lorsqu’elle évoque ce jour magique. Aujourd’hui, notre fils va merveilleusement bien, est même un peu en avance pour un bébé de son âge (demain, il aura mois), et s’épanoui dans un cadre que nous voulons rassurant et protecteur. 

Tout ceci a été possible sans l’aide de la médecine, nous n’avons enfreint aucune loi. Cette grossesse a été spéciale, mais n’a en aucun cas été médicalement assistée. Nous avons rencontré des gens formidables, des sages femmes aux gynécos qui nous ont suivit, et tous ont compris que pour être parents, il n’y a aucune règle, aucun critère de « sélection » J’ai la chance de vivre chaque seconde auprès de mon petit bout puisque j’exerce un métier qui me permet de rester à la maison. Notre couple s’est épanouie après cette bataille, mais le chemin reste encore long…. Nous avons perdu des « amis » au court de cette aventure, des « amis » jaloux qui nous ont souhaité pour la plupart une « bonne fausse couche ». 

Mais surtout, à l’heure actuelle, s’il arrive quelque chose à ma compagne, mon fils ne me « revient » pas de droit. Ce n’est pas mon enfant aux yeux de la loi. Je ne suis, juridiquement, rien pour lui. Les procédures vont prendre du temps, mais nous parviendront à faire de notre famille celle dont nous avions toujours rêvé.. 

Etre maman sans l’être vraiment, c’est mon combat à moi. Mais je ne perds pas espoir, car le premier combat a déjà été gagné: Eliott est auprès de nous, et rend notre vie tellement plus belle…

Aurélie une maman tout simplement…

 
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Maman ange

Le 27 septembre 2012. Je me souviens encore de ce jour comme hier, ce jour ou je t’ai vu pour la première fois. Ton visage, le même nez que papa, mes lèvres, tes petits doigts tout fin que je m’efforçais d’enrouler autour de mon index, tes doigts que j’aurais tant aimé sentir se refermer sur le mien. En caressant ton visage, je voulais voir une reaction, sentir ton coeur battre, ta respiration, entendre ta voix, voir tes petits yeux se poser sur moi… mais non, rien. C’etait fini… La première et la dernière fois que je te voyais. 

Mon histoire est la même que des milliers de maman. Un test positif, une prise de sang confirmant, du bonheur a l’état pur. On imagine déjà notre futur, notre bébé grandissant, sa tête, ses yeux, sa couleur de cheveux … La premiere écho, première rencontre, tou va bien. Et puis arrive ce jour de la deuxième echo. C’était le 14 septembre. Le gynécologue qui m’annonce un petite fille, nous sommes aux anges, jusqu’a la fin de l’échographie. 
 » Il y a un soucis … «  

Ma fille était atteinte d’un spina bifida grave, elle n’aurait jamais pu marcher, jamais pu parler, jamais atteint le terme de la grossesse ou alors dans d’atroce et interminable souffrance pour s’éteindre le jour du terme. 
Ce jour là, j’ai juste pris ma decision de maman … Qu’est ce que veut une maman pour son enfant ? Ce jour là j’ai decidé que nous allions arreter ma grossesse à 22 semaines. Une décision douloureuse et tres dure pour moi encore aujourdhui. Mais qu’aurais-je du faire ? La laisser souffrir? pour mon propre bonheur ? et par mon égoisme la laisser souffrir ? Non une maman veut ce qu’il y a de mieux pour son enfant. J’ai decidé de laisser s’éteindre dans le plus agréable endroit pour elle bien au chaud dans mon ventre, rassurée par mes battements de coeur, enveloppée de mon amour pour elle. 

Décision très lourde à supporter, déjà par soi meme, mais aussi supporter face aux autres, ceux qui ne comprennent pas . 
« Tu en auras d’autre, tu es jeune « 
« Le prochain c’est le bon »
« Tu devrais l’oublier c’est du passé «  
ou encore « Tu as tué ton enfant ! « 
et j’en passe …
Ces phrases qui nous blesse, qui nous font sentir encore plus coupable, qui nous font sentir que nous sommes des meurtriers. Et pourtant je suis loin de cela, je suis une maman, j’ai fait le choix d’une maman, te faire partir avant de te voir souffrir ….

Et un jour, cette envie d’etre maman ressurgit, surement la preuve que tu avances malgres le manque, la tristesse. 
Test positif, et les gens qui te jugent encore … 
 » c’est trop tot » 
« tu fais sa pour oublier ton bébé perdue « 
On oublie jamais, mais on veut avancer, se battre. on veut etre maman malgres tout.

Test positif, de nouveau des idées en tête, mais avec une pointe de recul. Et si …. 
Ne pas se rejouir, se renfermer pour ne pas avoir peur, attendre les résultats, son échographie pour savoir si tout va bien. 
Je crois que j’ai profiter de cette seconde grossesse qu’a partir du 7eme mois… 

A toutes les filles qui ont subi une Interruption Medicale de Grossesse, je penses a vous, et vous n’êtes pas seule. Nos enfants, nos anges sont a jamais gravés en nous dans nos coeurs et dans les coeurs de nos proches. 
Pour ma part tous les jours, quand ma fille de 4 mois me sourit, je revois sa soeur, ma princesse ailées et je suis sure qu’elle est l’étoile, l’ange protecteur qui veille sur nous. 

Cindy Mam’ange et Maman